Utopia
La fantaisie expressive des derniers madrigaux de la Renaissance
Thomas Millet
Distribution
Soprano Nadia Lavoyer & Clémence Olivier
Alto Frédéric Bétous
Ténor Fabrice Foison & Loïc Paulin
Basse Marc Busnel
Luth, guitare baroque & colascione
Ulrik Gaston Larsen
Comédienne adolescente
Anouk Buscail-Rouzies
Utopia est un mot créé par Thomas More et formé à partir du grec ou-topos – ou « bien, heureusement » et topos « lieu, endroit ». Dans l’ouvrage du célèbre chanoine érudit et philantrope, c’est le nom d’une île, un monde en soi, un pays imaginaire et idéal comme l’est à mes yeux le madrigal.
Celui-ci d’une grande homogénéité dans sa forme, sans concession et extrêmement exigeant à tous les niveaux – de l’écriture à l’interprétation et jusqu’à son écoute – revêt toutes les quelités d’une parfaite utopie.
Le madrigal est composé d’ne texte littéraire poétique et amoureux dont les contrastes et l’intensité sont scultés en une mise en musique polyphonique. Cette association puissante permet de manifester la large palette des affects qui traversent avec fulgurance les coeurs – voir les corps – des amants. Le madrigal est ce rêve, sans cesse renouvelé à travers chaque nouvelle expérience d’écriture, d’exposer la nudité des passions amoureuses dans une forme tridimenssionnelle où fusionne la poèsie, l’écriture musicale et les voix des chanteurs.
On comprend l’engouement à la Renaissance pour cette forme nouvelle hélas précocement disparue. Ces musiques trouvent dans notre album un prolongement en écho dans Umbilicus rupestris de Bastien David. Ici pourtant le texte apparaît, mais la musique reste portée par le souffle des chanteurs et le timbre des voix est mélangé à de petits instruments. Il n’est plus question de passions humaines et d’amours conditionnelles, mais du foisonnement d’une nature chaleureuse et ouverte. Il s’agit bien ici encore, comme c’est le cas pour le madrigal, de poèsie en musique.
Programme
Si, ch’io vorrei morire
S’io non miro
Ah ! Dolente partita
Su su su pastorelli
Toccata VI
Ahi, chi m’aita
L’amoroso veleno
Ciechi desir
Claudio Monteverdi
Carlo Gesualdo
Giaches de Wert
Monteverdi
Alessandro Piccinini
Domenico Mazzocchi
Pomponio Nenna
Michelangelo Rossi
Umbilicus rupestris
Se la mia morte brami
Così nel mio parlar
Moribondo mio pianto
Io mi son giovinetta
Toccata 6ta
Scendi dal paradisio
Zefiro torna
Bastien David
Carlo Gesualdo
Luca Marenzio
Michelangelo Rossi
Claudio Monteverdi
Johannes Hieronymus Kapsberger
Luca Marenzio
Girolamo Conversi
Thomas Millet
Distribution
Soprano Nadia Lavoyer & Clémence Olivier
Alto Frédéric Bétous
Ténor Fabrice Foison & Loïc Paulin
Basse Marc Busnel
Luth, guitare baroque & colascione
Ulrik Gaston Larsen
Comédienne adolescente
Anouk Buscail-Rouzies
Utopia est un mot créé par Thomas More et formé à partir du grec ou-topos – ou « bien, heureusement » et topos « lieu, endroit ». Dans l’ouvrage du célèbre chanoine érudit et philantrope, c’est le nom d’une île, un monde en soi, un pays imaginaire et idéal comme l’est à mes yeux le madrigal.
Celui-ci d’une grande homogénéité dans sa forme, sans concession et extrêmement exigeant à tous les niveaux – de l’écriture à l’interprétation et jusqu’à son écoute – revêt toutes les quelités d’une parfaite utopie.
Le madrigal est composé d’ne texte littéraire poétique et amoureux dont les contrastes et l’intensité sont scultés en une mise en musique polyphonique. Cette association puissante permet de manifester la large palette des affects qui traversent avec fulgurance les coeurs – voir les corps – des amants. Le madrigal est ce rêve, sans cesse renouvelé à travers chaque nouvelle expérience d’écriture, d’exposer la nudité des passions amoureuses dans une forme tridimenssionnelle où fusionne la poèsie, l’écriture musicale et les voix des chanteurs.
On comprend l’engouement à la Renaissance pour cette forme nouvelle hélas précocement disparue. Ces musiques trouvent dans notre album un prolongement en écho dans Umbilicus rupestris de Bastien David. Ici pourtant le texte apparaît, mais la musique reste portée par le souffle des chanteurs et le timbre des voix est mélangé à de petits instruments. Il n’est plus question de passions humaines et d’amours conditionnelles, mais du foisonnement d’une nature chaleureuse et ouverte. Il s’agit bien ici encore, comme c’est le cas pour le madrigal, de poèsie en musique.
Programme
Si, ch’io vorrei morire
Claudio Monteverdi
S’io non miro
Carlo Gesualdo
Ah ! Dolente partita
Giaches de Wert
Su su su pastorelli
Monteverdi
Toccata VI
Alessandro Piccinini
Ahi, chi m’aita
Domenico Mazzocchi
L’amoroso veleno
Pomponio Nenna
Ciechi desir
Michelangelo Rossi
Umbilicus rupestris
Bastien David
Se la mia morte brami
Carlo Gesualdo
Così nel mio parlar
Luca Marenzio
Moribondo mio pianto
Michelangelo Rossi
Io mi son giovinetta
Claudio Monteverdi
Toccata 6ta
Johannes Hieronymus Kapsberger
Scendi dal paradisio
Luca Marenzio
Zefiro torna
Girolamo Conversi